jueves, 10 de noviembre de 2011

La vérité sur la mort de Kadhafi et sur la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste


 
            Le jeudi 20 octobre 2011, un groupe d’apatrides parrainés par l’OTAN, les Etats-Unis et la Ligue des Etats Arabes (poussé à son tour par le Conseil de Coopération du Golfe Arabe) a poursuivi et assassiné le plus grand leader spirituel qu’ait jamais connu la Libye.
            Aujourd’hui, les analystes n’évaluent l’histoire de la Libye (voilà la faute) qu’à partir de l’année 2003, où le Gouvernement de Kadhafi s’est vu dans l’obligation de signer des accords de coopération économique, dans le cadre du Droit international, afin de garantir la survivance de sa nation par la levée du solide embargo y imposé par Occident lors des années 80 du XXe siècle.  Cette décision n’entraînait ni une abdication ni un virage d’orientation idéologique. Il s’agissait plutôt d’une stratégie utilisée même par des pays amis. Il est clair, néanmoins, que le gouvernement libyen a été naïf quant à la portée de ses concessions dont la remise de ses armes de haute technologie destinées à la défense, notamment des missiles terre-air. Et c’est justement ce qui a fait le gouvernement d’Hussein : s’abandonner à la merci de ses ennemis. Eux, Kadhafi et Hussein, ont également été l’objet de mauvais conseils donnés par des collaborateurs traitres qui voulaient créer des inimitiés avec les mouvements progressistes africains, aujourd’hui très endormis.  
Les gouvernements d’Iran, Corée du Nord et Syrie, conscients des menaces, ne sont pas tombés dans le piège de « haut les mains, c’est un hold-up ! », tramé au sein du Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour enlever les armes. Mais la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste y est tombée. Elle pensait, peut-être, qu’en devenant une source stable d’approvisionnement de carburant, un grand investisseur en Occident et un acheteur de sa production manufacturée, elle pourrait arrêter la soif de vengeance impériale. D’après ces faits, on peut conclure que les intellectuels libyens, loyaux à la Révolution verte, ne se sont pas regardés dans le miroir des pays du Sud qui, après la défaite des colonialistes, ont été condamnés au contre-attaque des impérialistes. Les intellectuels n’ont pas tenu en compte les cas d’Haïti, de Yougoslavie ; je  doute même qu’ils aient étudié la façon dont l’Europe de l’Ouest et les Etats-Unis ont en fini avec le socialisme africain, tué les têtes de ces mouvements. Et s’ils l’ont fait, ils n’ont pas été entendus. Les voix qui se sont imposées ont été celles de la cinquième colonne dans le gouvernement qui (aujourd’hui s’avère évident) était plus forte que les fils de Kadhafi, la cible principale des critiques de la gauche glamoureuse du monde qui s’éloignait de l’analyse du vrai danger : l’entourage bureaucrate qui contrôlait la formation idéologique et les relations internationales.
Et on se demande, pourquoi ont-ils tué Lumumba, Cabral, Sankara, Machel, Mondlane? La justification consistait à affirmer que ces personnages avaient retenu le pouvoir trop de temps, mais n’était pas crédible même pour ceux qui l’ont conçue. Encore moins l’invasion à cause du pétrole ou qu’ils étaient des dictateurs. Ils étaient des nationalistes socialistes, ils s’opposaient à la colonisation, aux compagnies multilatérales néolibérales, et luttaient pour une Afrique unie et en coordination avec l’Amérique et l’Asie.
Le plus récent de ces martyrs est John Garang, Vice-président du Soudan du Sud, qui défendait l’intégrité territoriale du plus grand pays du continent. Curieusement, l’hélicoptère où il se déplaçait s’est écrasé en 2005, ce qui ressemble beaucoup à l’accident de Samora Machel, au Mozambique. Ceux qui considèrent l’appel  à l’unité et l’intégration du Sud comme une menace, n’ont pas d’autre sortie que l’assassinat des prédicateurs de ces idées, surtout s’ils détiennent le pouvoir. Vous-vous rappelez de l’harcèlement contre l’ancien président de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, que l’ignominieuse Cour Pénale Internationale prétend juger ? Vous vous rappelez des bombardements sur la maison de Yasser Arafat, en Palestine ? Le magnicide est une politique d’Etat (des Etats-Unis, de l’Europe de l’Ouest et d’Israël, entre autres) pour exterminer les idées. D’abord, ils déclarent que la cible est un « dictateur » ; puis, la Cour Pénale Internationale, agenouillée, ouvre une enquête administrative sur la cible pour, finalement, l’exécuter ou l’incarcérer à perpétuité.   


L’HISTOIRE DE LA LIBYE

On peut trouver dans de pages Internet comme Wikipedia (inexplicablement citées par des chercheurs sérieux et copiées-collées par des centaines de personnes) que le roi Idris est le fondateur de la Libye. Et vu que, parfois, les gens acceptent à pieds joints tout ce qu’ils lisent, le mensonge est répété ad infinitum. Mais il faut comprendre qui a été vraiment Idris et les effets de ses actions sur l’endommagée Libye d’aujourd’hui.
Son nom complet est Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanusi. Il est né à Benghazi, Cirenaica, en 1890. En 1911, Idris était déjà le roi de Cirenaica et, en tant que roi, il a signé un traité de paix et de coopération avec l’Italie, la puissance qui les avait envahis. Grâce à cet accord, le roi Idris a reçu de l’argent des Italiens, qui, de cette manière, assuraient la paix dans les territoires conquis. 
Cependant, les Italiens ne voulaient pas être au-dessous de la France et du Royaume Uni et ont décidé d’envahir toute la Libye pour revendiquer leur passé impérial. Ils ont usurpé la Tripolitaine en 1922 et, après qu’Idris s’est rendu compte du risque de voir ses fiefs envahis par les Italiens, en oubliant leur pacte de coopération, il s’est « courageusement » enfui du pays pour s’exiler en Egypte, sous la protection de ses nouveaux amis : les Britanniques. Le jeune roi n’avait aucun problème de négocier avec les empires européens, pourvu qu’ils l’assurassent une vie heureuse.
Le « courageux » roitelet passe 25 ans, tel qu’un Emir, au Caire. Depuis là, il contrôlait Cirenaica à travers ses hommes de confiance, situés à Benghazi. Il n’attendait que son moment. 
Quand les alliés battent l’Allemagne nazi et l’axe, Idris se réjouit de voir les Italiens vaincus. Sans perdre du temps, Il se met aux ordres de la Grande Bretagne et, en tant qu’ancien roi de papier, il leur rappelle que le trône est à lui, peu importait si les Britanniques s’appropriaient du pays. Ce petit homme est rentré en Libye en 1947. L’Angleterre l’accueille et lui donne des instructions précises. Mais, attention, cher lecteur, même si l’histoire actuelle est similaire à celle de 1949, je n’ai pas encore parlé du Conseil National de Transition (CNT), l’héritier fidèle de l’ancien laquais.
Cet artifice de roi, qui n’est que la conséquence du livret britannique, donne le premier pas et proclame l’indépendance de Cirenaica, tandis que les Britanniques planifient, au sein de la nouvelle née des Nations Unies, l’unification de la Libye sans écouter l’opinion des tribus de la Tripolitaine et Fezzan, qui préféraient une confédération au lieu d’une union.
En 1949, les Nations Unies décident la création du nouvel Etat libyen. Idris est nommé roi de l’ainsi-nommée Monarchie Fédérale Indépendante de Libye et reçoit le soutien de l’ONU, de la même façon qu’elle l’a fait avec le CNT (baptisé par l’OTAN) en août de cette année. Que de coïncidences en juste 61 années !  Idris, d’emblée, s’éloigne de la tradition arabe en assumant son règne et en abandonnant son status d’Emir. Il préfère d’être un roi, tel qu’au Royaume Uni.  
Il est évident que monsieur Sidi Idris n’a rien fait de ses dix doigts pour l’indépendance de Libye ni de Cirenaica. La Libye n’a pas abouti à son indépendance en 1949 ni en 1951. Elle a été juste un protectorat britannique avalisé par les Nations Unies. L’indépendance rêvée est arrivée 20 ans plus tard, celle dont on profité les Libyens durant 42 ans jusqu’au moment où l’empire décida de rendre le pouvoir aux héritiers du laquais Idris.  
De 1947 à 1960, Idris réédite son règne au service de la Grande Bretagne et de son frère : les Etats-Unis. Depuis le territoire bédouin, il était facile de contrôler la Méditerranée et l’entrée d’Afrique. Les alliés anglais y ont établi des bases militaires bien équipées. Mais ces bases sont disparues grâce à Kadhafi qui, depuis 2004, s’est mis à la tâche de construire, à sa place, un port d’eaux profondes pour approvisionner l’Afrique, ainsi qu’une super route qui aurait parcouru tout le continent, de Nord à Sud, de Libye à Afrique du Sud. Kadhafi envisageait aussi un chemin de fer de la même dimension. Ce sont quelques idées « folles » d’un Arabe africaniste qui rêvait également, dès 2001, d’une Fédération d’Etats d’Afrique.
Idris était calme. Il détenait un contrôle autoritaire sur les tribus, soutenu par les armes de feu d’Occident. Mais en 1960, le pétrole a jailli à gros bouillons du désert. Et, par conséquent, les tribus demandent que la nouvelle richesse soit distribuée dans les provinces constituant la Monarchie Fédérale. Idris, cependant, reçoit de nouvelles instructions : étouffer les aspirations, justes, des provinces. C’est comment, sans perdre du temps, il rédige une nouvelle constitution qui donne naissance à la Monarchie Unifiée, c'est-à-dire, dirigée par lui, et seulement par lui (et ce n’est qu’une expression, car il ne dirigeait pas, il exécutait les ordres).
Les compagnies multinationales du pétrole s’y installent tout de suite. Les revenus du pétrole étaient pour elles. Le prix : satisfaire les caprices du roi et mettre en place une garde pour réprimer, avec des balles, toute protestation des tribus. Idris fait déclencher la plus cruelle répression contre le peuple, ainsi que la majeure corruption possible. 
Le cruel roi, de mœurs européennes, a semé le racisme vers les Sous-sahariens, « les gens noirs », comme il les appelait. L’entrée de ces gens était interdite dans son royaume et, s’ils osaient traverser les frontières de la Monarchie Unifiée de Libye, ils le payaient de leur tête. Un nettoyage ethnique sans précédents au Nord de l’Afrique a été effectué lors de cette tyrannie tutélaire. Les tueries effectuées aujourd’hui par le CNT et l’OTAN contre les immigrants du Niger, du Mali, du Tchad, de Mauritanie et du Soudan qui habitent en Libye depuis la Révolution verte sont aussi l’héritage de ce tristement célèbre roi. Pour Idris, la Libye n’était un pays ni arabe ni africain. Il était un pays de la Méditerranée européenne. En conséquence,  la Libye ne pouvait pas devenir un refuge d’immigrants noirs.
La violation des droits humains par la monarchie d’Idris était de notoriété publique. Il fut la marionnette la plus stable  durant 58 ans, depuis 1911. D’abord, au service d’Italie, puis, aux ordres de la Grande Bretagne. Le drapeau adopté par lui en 1949, qu’on voit aujourd’hui partout dans ce pays,  est un symbole qui évoque l’empire britannique, sans aucun lien avec le monde arabe. Idris détestait le panarabisme, détestait Nasser et le socialisme. Il n’a pas entretenu des relations de coopération avec les pays arabes qu’après la création de l’OPEP.


LES OFFICIELS JEUNES ET KADHAFI

Le mécontentement était généralisé. Le pétrole n’avait entraîné aucun progrès en Libye. Nulle infrastructure physique, nulle route. Encore moins d’écoles et d’universités. En 1968, 80% de la population savait lire et écrire, et cela grâce aux écoles islamistes. A peine une centaine était entrée aux universités européennes, car en Libye il n’en avait aucune. Parmi les privilégiés, on peut compter le jeune militaire bédouin Kadhafi, qui a fait ses études secondaires à Benghazi, qui est aussi le berceau du tyran Idris, et une partie de l’université à Londres, ville capitale de l’empire oppresseur. Le taux de mortalité infantile était d’à peu près 100 morts par chaque 1000 nouveaux nés. Il était impossible, pour la population, de voir un médecin, et l’eau potable n’était trouvée qu’aux oasis. Les seuls qui vivaient bien, très bien, c’étaient Idris et son entourage.
En 1969, un groupe de jeunes officiels, dont le colonel Mouammar Kadhafi à la tête, a renversé le gouvernement d’Idris par un coup d’Etat non sanglant, en septembre 1969. Le roi, déjà vieux, était en Turquie pour un traitement médicale. Il n’est jamais rentré au pays. Il a fixé son résidence en Grèce, et puis il a demandé l’asile politique au Egypte, pays qui lui a octroyé la nationalité en 1972.
Nul, lisez-bien, cher lecteur, nul fidèle d’Idris a été poursuivi, torturé, encore moins assassiné.  Le gouvernement révolutionnaire n’a donne aucun raison au monde, non plus aux Nations Unies, pour l’accuser d’être une personne violente. Quelle différence avec la mortalité, l’holocauste de l’OTAN et des partisans d’Idris à l’encontre des Libyens durant le récent coup d’Etat, démarré le 19 mars 2011, qui a compris le magnicide et l’assassinat de la famille de Kadhafi. Il s’agissait d’une vengeance préparée par Benghazi à la manière du roi laquais et avec le pouvoir de feu de l’OTAN.
            Le gouvernement révolutionnaire a pratiqué une procédure transparente contre le roi marionnette qui a duré 5 ans. C’est une réalité différente des procédures sommaires dont les leaders d’Irak et de Roumanie ont été l’objet, par exemple. Les têtes du gouvernement d’Idris ont été justement jugées. Nul assassinat n’a été commis. Nulle propriété n’a été détruite. Cirenaica n’a été l’objet de nulle vexation. Nul partisan du monarque n’a été blessé. Il n’existe aucune plainte ni témoignage qui puisse démontrer autre chose. Kadhafi a respecté les droits humains de ceux qui avaient conduit son peuple au bord de la disparition. En 1974, Idris fut condamné par corruption et appropriation illicite. Il est mort, tranquille, en son deuxième foyer, au Caire, jamais poursuivi pour des raisons politiques, le 15 mai 1983, à 93 ans. Il est mort de sa belle mort.
            Néanmoins, les derniers 11 années de son exil doré, après la mort de Gamal Nasser, il a mis en marche une diplomatie personnelle et a utilisé sa richesse incommensurable pour saboter le gouvernement de la Révolution verte.  Tel qu’en 1922, il maintenait son influence sur sa tribu de Cirenaica et, dès l’exil, il a promu la résistance de Benghazi comme bastion contre révolutionnaire. Avec l’aval de ses alliés de la Grande Bretagne et d’Italie, il a promu l’embargo d’Occident contre la Grande Jamahiriya et déclare Kadhafi un terroriste, un communiste, un tyran.  Idris a agi comme l’ont fait aujourd’hui ceux qui hissent le drapeau monarchique, en demandant le soutien des pays d’Europe occidentale.
Cela était très facile. Kadhafi était l’allié de Nasser, et il a commis le grand péché de nationaliser l’industrie pétrolière et minière et d’expulser les compagnies multinationales. C’était impardonnable, n’importe ce qu’il faisait.  Ce péché ne peut se payer qu’avec la vie, tel que l’ont fait les martyrs africains cités au début de cette étude.
Grâce à Kadhafi, la Libye est sortie de la catégorie de « bons enfants » pro impérialistes. Ceux qui connaissent l’embargo contre Cuba, pourront imaginer ce qui se passait dans la Libye révolutionnaire. Un embargo provoque des morts. La lutte contre un embargo implique des stratégies orientées à la survie du peuple. Ceux qui ne sont pas familiarisés avec ce fait, ne seront pas capables de bien juger Kadhafi après la levée de l’embargo, ainsi que d’analyser les changements qui connaît l’île révolutionnaire de Cuba. Si vous ne connaissez pas ces faits, vous vous tromperez, au point de justifier la tragédie vécue aujourd’hui par la Grande Jamahiriya Libyenne. Il faut faire attention. On ne peut pas se laisser entraîner par la promptitude, par le désir d’être le premier à dire quelque chose de différente. Le scénario international actuel est si accidenté qu’on ne peut pas l’analyser à la lumière d’un approche communicationnel.


REVOLUTION VERTE

Tel que d’autres Africains qui luttaient pour l’indépendance, Kadhafi a fait des études universitaires en Europe, mais convaincu qu’il fallait libérer son pays. Car la Libye n’a conquis son indépendance qu’à 1949, quand les Nations Unies ont fait de ce pays un protectorat de Grande Bretagne, comme elle l’a fait en 2001. Mais cette fois, les maîtres de Libye sont quelques pays d’Europe, non pas un seul. La Libye a atteint son indépendance véritable le 2 septembre 1969. En fait, ce pays a fêté cet événement en 2009, avec des activités pleines de joie, d’espoir vert, islamiste et agraire. Des défilés spectaculaires auxquels ont participé tout le peuple et des représentants de tous les pays d’Afrique et quelques invités européens, américains et africains. A ce moment-là, Hugo Chavez s’est rendu en le Sommet Extraordinaire de l’Union africaine, tenu à Tripoli, dans le siège du livre vert. Aujourd’hui, il n’en reste que quelques photos, car elle a été détruite en entier par les bombes assassines de l’OTAN.
Kadhafi a regardé vers le monde arabe, et vers le Sud. En fait, la révolution adopte, d’abord, le drapeau arabe et, à la mort de Nasser, un drapeau avec quelques changements, mais sans laisser de côté le panarabisme. En 1977, le drapeau vert a été fixé comme le drapeau officiel. Parmi les raisons qui ont conduit la Libye à adopter ce drapeau, on peut noter sa vision africaniste, la reforme agraire et l’allusion directe à l’Islam, religion principale du pays.
Kadhafi se légitime en gagnant le leadership de sa tribu, la plus grande du pays : la tribu des Gadafa. Depuis là, le reste des tribus lui donnent le titre de maître et guide spirituel. Ces traditions sont difficiles à comprendre pour les Occidentaux, pour qui la démocratie est une vision adaptée à leur réalité et leurs circonstances. Ils laissent de côté la démocratie du point de vue d’autres peuples originaires. Le modèle multi partis occidental, mis en place par Europe, ne répond pas à la vision spirituelle et culturelle de ces peuples. Nous, les Occidentaux, nous nions à le comprendre. La démocratie a plusieurs interprétations, et imposer notre vision, c’est de l’interventionnisme.
Après la consécration de la Révolution, Kadhafi exprime ses idées socialistes dans le Livre Vert. Ce livre, dont le contenu est clairement socialiste, est l’un des rares documents écrits au sein d’une révolution dans le but de signaler un chemin, notamment dans un peuple musulman où la façon d’agir est dictée par le discernement de celui qui détient le pouvoir du Coran.  La Révolution verte a été toujours claire, grâce à ce document de peu de pages, facile à lire.
Quelques uns en Occident ont étudié le fonctionnement de la démocratie libyenne. Le gouvernement de Libye, de la révolution, a surpassé largement les monarchies pro occidentales du monde arabe, qui ont soutenu, de manière insolite, et financé l’OTAN sous prétexte de démocratiser la Libye. Ceux qui connaissent le fonctionnement du gouvernement de la Grande Jamahiriya (gouvernement des mases) peuvent rendre compte de l’essor de mouvements sociaux en ce pays et de ses relations avec d’autres pays du monde. Plusieurs progressistes d’autres pays ont partagé et travaillé avec les Libyens. Le soutien de tout genre, même financier, de la Révolution verte est arrivé à plusieurs groupes sociaux d’Afrique, Amérique et Asie. Les formes d’organisation populaire sont définies dans le livre vert, et ce ne demeure pas lettre morte.
Le gouvernement vert a donné son soutien inconditionnel aux pays les plus pauvres d’Afrique, et au moins 20 recevaient de la coopération pour le développement. Et cette coopération surpassait celle donnée par l’Europe, le Japon et les Etats-Unis. Ces pays, dont l’Afrique de l’Ouest, de manière inexplicable, ont laisse seule la révolution de Kadhafi, notamment les gouvernements islamiques qui en ont bénéficié de la coopération solidaire provenant de Libye en divers domaines.  
Dans le cadre multilatéral, la vision de Kadhafi a eu la tâche de donner un élan à l’Organisation pour l’Unité Africaine qui, réunie à Syrte en 2001, a changé l’Union Africaine avec une énergie nouvelle pour le règlement de conflits, surtout grâce au soutien financier du gouvernement libyen, qui envisageait un gouvernement africain unique. Et cette idée faisait trembler Occident.  Lors du Sommet Extraordinaire de l’UA, tenu en septembre 2009, cette organisation a décidé de changer sa commission de l’UA et de la remplacer par une Autorité Unique Africaine, une proposition encouragée par Kadhafi. L’Union européenne et les Etats-Unis ont fait sonner les alarmes. Jamais l’Afrique avaient été si près du rêve de ses pères fondateurs.


LA NOUVELLE LIBYE: PAIX ET PROGRES

L’ONU s’est toujours acharnée contre la Libye de Kadhafi. Après les négociations entre Idris et la Grande Bretagne, elle l’imposé un embargo économique qui, cependant, n’a pas pu freiner le progrès du pays. Pour la monarchie britannique, la Libye les appartient depuis 1947, et Idris a tout fait pour le faire savoir.
La révolution a changé pour toujours la face du pays. Le taux d’analphabétisme est passé de 80% lors du gouvernement d’Idris à 5% sous la tête de Kadhafi. La mortalité infantile s’est réduite à 16 par chaque 1000 habitants (100 morts par chaque 1000 nouveaux nés) lors de la révolution. Le PIB per capita s’est catapulté à 12 dollars par an et, pour l’année 2010, la Libye occupait la place 54 dans l’index de développement humain (éducation, santé et économie), le plus haut d’Afrique, plus haut que celui du Golfe arabe. Le Venezuela occupe la 75e place. L’accès à l’eau potable a augmenté de presque 100%, grâce à la construction de 4 500 km de conduites de 7m de diamètre, qui amènent l’eau du sous-sol à tout le pays. Et elles pourraient le faire pendant 4 000 millions d’années. Malgré cela, cet œuvre monumental, considéré la huitième merveille du monde, est partiellement détruite par les bombardements « humanitaires » de l’OTAN. En fait, Tripoli est aujourd’hui frappé par une pénurie d’eau. La Libye, où il n’y avait pas d’universités en 1969, recevait, lors de la révolution verte, des milliers d’étudiants de tout le continent africain, d’Asie et d’Amérique, complètement gratuite. Il y a peu de temps, un groupe de jeunes sahraouis qui faisaient des études là a dû sortir du pays de peur de perdre leurs vies, tel qui l’ont fait les jeunes venus de Nicaragua, qui étaient arrivés avec beaucoup d’enthousiasme en octobre 2010. Les étudiants qui traversaient la frontière vers le Sud, en fuyant des bombes, et qui  avaient tout compris, sont aujourd’hui sans espoir. Ils n’étaient pas de mercenaires, mais des jeunes qui rêvaient d’étudier pour aider l’Afrique. L’OTAN n’a eu aucun remords lorsqu’ils lançaient  les bombes « orientées vers Kadhafi, seulement »  sur les universités. Et cela parce que, dans ces universités (pensaient-ils) il y avait des étudiants de la tribu des Gadafa. Il s’agit d’une guerre préventive.
Et je vais vous montrer un autre fait intéressant : connaissait-vous que jusqu’à février 2010 la Libye avait un excédant de logements ? ou qu’en 2009, en raison de la hausse des prix du pétrole, chaque famille du pays a reçu 15 000 dollars d’argent liquide pour payer un possible déficit médical ou satisfaire un autre besoin ?   Saviez-vous que si un Libyen souffrait d’une maladie impossible de soigner dans le pays pouvait aller se faire soigner à  l’étranger et que tous les frais étaient couverts (y compris le billet d’avion et l’alimentation) par le gouvernement, sans besoin de faire aucune démarche bureaucratique ? Saviez-vous qu’il existait un programme de bourses pour faire des études à l’étranger dans des filières inexistantes en Libye ?
Bien sûr, aujourd’hui les grandes compagnies européennes seront chargées de la construction de logements, routes, hôpitaux, champs sportifs, immeubles éducatifs détruits par l’OTAN dans le seul but de reconstruire le pays et d’obtenir des revenus.
Les Libyens n’avaient aucune raison pour en finir avec ce paradis. Ils étaient heureux. La vengeance des idristes est venue à point à l’OTAN et l’ONU. La guerrière armée de la Révolution a lutté avec le dernier de ses hommes. Personne n’informe sur les dizaines de milliers de jeunes soldats et officiels qui sont tombés sur le poids des bombes modernes. Les traitres du CNT ont « oublié » le montant de 50 000 morts. En Libye, un génocide a été perpétré, mais il n’est pas encore fini.  Dans les villes où les personnes dormaient les portes ouvertes, aujourd’hui elles sont effrayées, attaquées par les « rebelles » qui tirent sur les « kadhafistes » et s’approprient de leurs biens, violent leurs femmes, et tuent leurs hommes pour éviter des subversions. C’est le prix pour être un adepte de Kadhafi. C’est la nature des idristes, auxquels la Révolution verte n’a touché aucun cheveu.


POUR LA LEVEE DU BLOCAGE

Afin de lever le blocage et de continuer à marcher sur le chemin du progrès, le gouvernement vert a élaboré une stratégie pour éliminer le blocage et permettre le retour au pays des importations d’aliments, de médicaments, des biens de capital, etc. Grace à cela, le grand fleuve artificiel a été construit avec l’aide des entreprises d’Europe de l’Ouest et de Corée du Sud. Si le blocage continuait, en 2003 la soif aurait tué la population. Sans la levée du blocage, les grands ports et les aéroports n’auraient été bâtis. Non plus la création et consolidation de l’une des lignes aériennes les plus fortes du Sud, qui comptait déjà avec 40 avions de dernière génération qui volait à 23 pays africains. En fait, la ligne était presque prête à faire un vol par semaine au Venezuela, ce qui contribuerait à en finir avec le “péage” qui devaient payer en Europe ceux qui allaient à la mère Afrique en raison de l’escale.
Les investissements libyens sont arrivés en Italie, où le Premier ministre, de manière hypocrite, s’est offert à payer les dommages produits par l’occupation italienne de 1911 à 1947. L’Italie doit 25 000 millions de dollars à la Libye. Mais, évidemment, ils ne payeront jamais, comme s’il s’agissait d’une dette à Kadhafi, non pas au peuple libyen.
Kadhafi a pu faire lever le blocage. La Libye a parcouru le chemin du développement. L’industrie touristique est née, pleine de force. Des pays voisins, les Sous-sahariens et les Egyptiens sont venus chercher du travail. Ils n’étaient pas de mercenaires, mais des travailleurs. Plus de 3 millions venus d’Egypte et un nombre similaire des pays du Sud. Tous les pays africains ont leurs représentants à Tripoli. Si un pays frère n’était pas capable de couvrir ses frais, le gouvernement libyen, conscient de l’importance des relations régionales, était prêt à l’aider. La Libye socialiste, d’une nation très pauvre, est devenue une puissance moyenne, la 5e économie africaine qui continuait à monter.
Dans le domaine international, le gouvernement a conquis un progrès diplomatique. A Syrte, Kadhafi a construit la plus grande ville de conversions d’Afrique, et l’une des meilleures au monde. Kadhafi a donné un pas en avant pour dire au monde qu’il fallait créer un nouvel ordre mondial. Il fallait une transformation radicale des Nations Unies et une défense du Sud contre le Nord. Il était conscient, peut- être, de l’erreur qu’il avait commise : le fait de se désarmer.
En 2009, Kadhafi s’est rendu aux Nations Unies pour crier au monde qu’il était l’heure de sa réforme, d’enlever du pouvoir au Conseil de Sécurité et de le donner à l’Assemblée générale. Face aux gouvernements du monde, il a jeté par terre l’hypocrite Charte des Nations Unies. Il s’affrontait de nouveau à son archi ennemi qui lui avait frappé et qui n’a jamais levé sa voix pour condamner le bombardement de son résidence, au cours duquel une de ses filles est morte. Mais Kadhafi ignorait qu’à peine deux ans après son allocution aux Nations Unies, cette organisation donnerait feu vert au bombardement qui a entraîné la mort des ses fils et ses amis. Déjà en juillet de cette année, il s’est rendu dans l’une des sommets des pays non-alignés pour les réclamer leur passivité face aux puissances. Ce jour, il a commencé à parler dès le centre du scénario, avant d’arriver au présidium qui le fût nié par le ministre des Affaires étrangères égyptien : « parlez dès votre siège, Monsieur le Président ! ». Mais Kadhafi, immense, a dit avec sa voix rauque: “Je suis le Président de l’Union africaine, il faut que je parle dès le présidium. Quand le tour de la Grande Jamahiriya arrive, je parlerais dès mon siège». Cela a été sa façon de proposer au MNOAL qu’il fallait parler debout face à Occident et de s’assoir fier une fois ils furent entendus. 
Cette même année, Kadhafi est venu au Venezuela pour le II Sommet Amérique du Sud-Afrique. Il exerçait la Présidence Pro Tempore de l’Union africaine avec de la fermeté et de la force. A Margarita, il a montré son projet de créer une Organisation de l’Atlantique Sud, pour la défense militaire et technologique des deux régions. Car le Sud n’a pas de transports, de satellites, de défenses. Tandis que le Nord a tout. Kadhafi expliquait, en signalant un grand plan que le président Chavez tenait.
En décembre, s’est tenu à Syrte le Sommet Union européenne-Union africaine. Pendant sa clôture, Kadhafi exige la disparition des monstres de Bretton Woods : le FMI et la Banque Mondiale. En effet, Kadhafi était dangereux. Et ses exécuteurs de la Grande Bretagne et de la France y étaient présents.
Kadhafi les avait remis à leur place quand il a obligé la Suisse à s’excuser pour la manière dont ses fils y ont été traités, ou quand il a menacé l’Union européenne de ne pas vendre plus de pétrole à cause des mauvais traitements contre la Libye. Cela s’est passé lors du Sommet de la Ligue arabe, à Syrte, en mars 2010, quand Kadhafi exerçait la présidence Pro Tempore de cette organisation.
Il serait bon de nous rappeler que pour ce moment, mars 2010, la Ligue arabe a agi comme Idris aux Nations Unies. Ils n’ont pas invitée la Libye, que cette année exerçait la Présidence. Kadhafi avait annoncé que la Ligue arabe devait élever son profil, être plus combative dans la défense de ses membres face à l’empire et à Israël. Les Arabes du Golfe ne supportaient pas les attitudes anti impérialistes du bédouin. Pour eux, l’unité n’est qu’une matière de discours.
A ce moment-là, l’Europe avait inclus 188 citoyens libyens dans une liste de terroristes. Kadhafi, qui comprend le pouvoir du pétrole et la nécessité d’énergie des Européens, a fixé un ultimatum : « Eliminez cette liste injuste. Sinon, je ne vous vendrait plus de pétrole ».  La Présidence Pro Tempore de l’UE, exercée par l’Espagne, s’est excusée et a effacé immédiatement la liste. Kadhafi les a fait s’agenouiller. N’oubliez pas ce fait, ceux qui insistent à dire que cet homme s’est mis au service d’Occident. Prenez le temps pour faire vos recherches, Internet ne mord pas. Kadhafi a été conséquent avec ses idéaux et ses positions jusqu’à la fin. Il comprenait clairement son pouvoir de négociation, fondé sur le pétrole, et il l’utilisait.  Ce qui est vrai, c’est qu’Occident a juré de se venger de lui. Les empires ne pardonnent pas les humiliations. Voilà l’Haïti.
La grande erreur de Kadhafi en cette négociation visant à lever le blocage fut la remise de toutes ses armes de défense. S’il avait maintenu un tiers de ces armes, en visant les occupants d’autrefois et de la Libye d’aujourd’hui, nul avion n’aurait traversé le ciel bédouin. Son entourage bourgeois ne lui a jamais averti. Kadhafi a maintenu le pouvoir des armes terrestres. Il n’aurait jamais perdu une guerre par terre. Sans l’intervention meurtrière de l’OTAN, il aurait pu reprendre le contrôle de son pays au moindre prix. Ce sont des leçons à apprendre.
Une autre erreur du leader libyen a été de maintenir pendant longtemps dans son gouvernement des éléments qui sont devenus des élites et qui ont mangé le miel du capitalisme. Plusieurs d’entre eux sont aujourd’hui au front d’une fraction du CNT. Mais il a maintenu des conseillers qui l’ont même dit de répéter une fausse interprétation de la rébellion en Tunisie. C’est la raison pour laquelle le dernière ministre des Affaires étrangères de la Grande Jamahiriya Libyenne a trahi Kadhafi. Un ministre qui a désigné les principaux ambassadeurs de cette nation dans des missions clés comme celles de l’ONU, l’Union africaine, les capitales européennes, des Etats-Unis, entre autres. Un service diplomatique aux ordres de la trahison, qui hisse le drapeau monarchique, qui attendait le moment de la chute. 
On se souvient de Kadhafi à Kampala, Ouganda, avec les présidents de la Caraïbe et avec les rois ethniques d’Afrique, en disant au monde que l’unité et l’intégration doivent être plus que des simples discours. Et quelles surprises nous attendaient pour le 3e sommet ASA, qui devait se tenir en Libye. Avec lui, nous perdons une pièce de nos rêves Amérique du Sud-Afrique.

LA CONSPIRATION

On l’a tendu un piège à la Révolution verte. Si quelque chose l’a manquée à la Révolution verte, ce serait une bonne équipe publicitaire de ses réalisations. Les médias d’Occident ont fait de l’image de Kadhafi celle d’un dictateur et violeur des droits humains. Mais les rapports des Nations Unies des dix dernières années ne montrent nulle dénonciation contre son gouvernement. La Libye a signé, Kadhafi à sa tête,  tous les accords et protocoles internationaux relatifs au respect des droits humains. Il avait fait ses devoirs en cette matière, et il achevait les buts du millénaire. Il a été démontre que le gouvernement n’avait jamais bombardé la place Verte, qu’il n’y a pas de fosses communes en Libye, que les femmes participent dans la vie politique du pays, que les droits fondamentaux sont garantis. Kadhafi n’a poursuivi non plus le bandit Idris et ses acolytes. En effet, à Benghazi, l’opposition a agi à son aise, armée jusqu’aux dents.
A cette ville est aussi arrivé le progrès, de la main de la Révolution verte. En Libye, Occident a mis en marche toutes ses tactiques de guerre modernes, y comprises des scénarios géantes visant à simuler la prise de Tripoli et démoraliser ainsi l’ennemi. 
La conspiration se forgeait depuis quelques années. Le gouvernement fut miné. Les positions principales ont été occupées (Premier ministre, Ministre des Affaires étrangères, Ministre de justice, intelligence, pétrole et mines). Hillary Clinton, qui connaissait bien cette situation, a fait démarrer le plan lors de son discours d’avril qui ordonnait, de manière cachée, les personnes qui accompagnaient Kadhafi de l’abandonner. Et voilà que l’égouttement de morts commence.
 Les seuls compagnons à rester fermes ont été ses fils. Ceux dont les analystes (plutôt des journalistes bateleurs) parlaient: « les fils de Kadhafi sont perdus », et toute la rengaine qui nous fait éloigner des aspects importants du cas. C’est justement la mission des médias.
La conspiration a cherché le soutien de la royauté arabe, et elle l’a trouvé vite fait. La conspiration était favorable pour eux, car une partie importante des réserves internationales de Libye est sous le Golfe, une quantité plus grande que celle stockée en Europe. Les pays arabes ont sponsorisé l’invasion avec de l’argent épargné dans leurs pays grâce au gouvernement de Kadhafi. Il faut que cette information soit publiée au bon moment.
Or, ils ont assassiné l’homme qui a, peut être, mieux géré un pays dans la Terre, parce qu’il l’a doté d’infrastructure et d’un index de développement humain très haut. Cet homme a formé ce pays et a été capable de réunir une réserve de 200 000 millions de dollars, ce qui est suffisant pour que le peuple paie ses dettes internationales durant 50 ans.  
 
DE LA DOCTRINE CONTRE LE TERRORISME A LA DOCTRINE ANTI DICTATURE

Le terrorisme est mort. Il n’est plus nécessaire de répéter sans cesse la phrase: “Nous condamnons le terrorisme en toutes ses formes d’où qu’il vienne”.
Les Etats-Unis affirment qu’ils ont déjà tué le fantôme de Ben Laden. Ce qu’on appelait Al Qaeda est adhéré aux Etats-Unis et ils ont son quota de pouvoir à Tripoli. Pour sa part, l’ETA a jeté l’éponge. Mais il faut continuer à lutter contre quelconque, et quelle meilleure option que les dictateurs! Les Etats-Unis ont crée leur doctrine de la Sécurité Nationale en Amérique. L’Europe a connu des dictateurs très puissants comme Franco, Hitler et Mussolini.
L’ineffable Sarkozy a dit qu’ils chercheront les dictateurs où qu’ils soient. Et si quelqu’un s’en doute, sur Internet on trouve déjà des plans, des guides signalant qui est un dictateur, qui un gouverneur.  Si quelqu’un ose faire obstacle aux objectifs impériaux, même si cette personne a gagné des élections propres et transparentes, pour eux, il est un dictateur. Et les émirs et les rois, qui gouvernent depuis leur naissance, sont observés.  
La qualification vient de ceux qui ont renversé Idris et assassiné à Kadhafi. Mais, attention, il y certaines gauches exquisités dont la française capables de mettre en question Kadhafi et même de demander pourquoi les démocrates n’ont pas appuyé tout de suite le CNT. Il y a aussi des hauts politiciens qui ne font pas trop d’attention à leurs paroles: “malgré les critiques contre Kadhafi, bla, bla bla”. Mais, quelles critiques? Le fait de mettre en place une stratégie pour la levée du blocage? Le fait de signer des accords avec Occident? Mais si c’est la même chose qui ont fait nos pays pour se diversifier, pour en finir avec la dépendance ! L’alarme sonne car Occident est avare et vindicatif. Kadhafi a toujours maintenu ses idéaux humanitaires et sa position anti impérialiste. Il est tombé par terre, tel qu’il l’a dit plusieurs fois. Il a témoigné la mort de ses fils au compte-gouttes. Combien de douleur paternelle chez le cœur de ce courageux homme de 69 ans.  Il a supplié à plusieurs reprises les puissances comme la Russie et la Chine de faire arrêter les bombardements, non pas pour sauver sa vie, mais pour éviter la continuation de la tuerie de son peuple, tel qui se passait lors de l’embargo.  Il serait une lâcheté diplomatique de ne pas se demander aujourd’hui pourquoi la Chine et la Russie n’ont pas mis son veto à la résolution 1973. Mais ils étaient obligés à le faire. Et avec douleur on se demande aussi pourquoi  l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Gabon n’ont pas voté contre cette aberration interventionniste. Le peuple de Libye  et du monde entier attend une explication de leur part. Les Africains doivent retourner au chemin de l’unité tracé par Kadhafi.
Kadhafi, dans son stratégie de donner vie à son peuple, a accepté de négocier avec les traitres du CNT, de jouer le jeu d’Occident : faire des élections, distribuer le pouvoir.
Car il n’avait aucune besoin de traitres: il les avait déjà dans son cabinet de ministres et de hauts fonctionnaires de son système de gouvernement. Mais le CNT et l’OTAN n’étaient pas contents avec lui. Ils voulaient la Libye entière, comme il  y  a 42 ans.


De nos jours, l'ensemble des régimes politiques est le résultat de la lutte que se livrent les appareils pour parvenir au pouvoir: que cette lutte soit pacifique ou armée, comme la lutte des classes, des sectes, des tribus, des partis ou des individus, elle se solde toujours par le succès d'un appareil, individu, groupe, parti ou classe et par la défaite du peuple, donc de la démocratie véritable (Mouammar Kadhafi, Livre Vert).


J’ai fait tout mon possible pour aider les gens à comprendre le vrai concept de démocratie, qui consiste en des comités populaires dirigeant leur pays. Mais ce n’était jamais assez, comme me l’ont dit certains. Même ceux qui possédaient une maison de 10 chambres, des costumes et du mobilier neufs, n’étaient jamais satisfaits. Ils étaient si égoïstes qu’ils en voulaient toujours plus. Ils ont dit aux Zuniens et aux autres visiteurs qu’ils avaient besoin de « liberté » de « démocratie » et n’ont jamais réalisé qu’il s’agit d’un système de panier de crabes, où le plus gros bouffe les autres. Ils étaient seulement ensorcelés par ces mots, sans réaliser jamais qu’en Zunie, il n’y a pas de médicaments gratuits, ni d’hôpitaux gratuits, ni de logement gratuit, ni d’enseignement gratuit, ni non plus de nourriture gratuite, sauf quand les gens sont obligés de mendier ou de faire longtemps la queue pour avoir de la soupe » (Testament de Kadhafi, le 27 mai 2011).


Kadhafi sera le maître des Libyens pour l’éternité. Le vrai père fondateur de la nation. L’empire et la monarchie ont fait reculer la Grande Jamahiriya Libyenne de 42 ans, que c’est comme de siècles. Les laquais ont même changé, de manière arbitraire, le nom du pays (Ils font la même chose partout).
Il faut étudier la vie et l’œuvre de ce géant africain de transcendance mondiale. La Grande Jamahiriya Libyenne Arabe Populaire Socialiste ne doit pas attendre un cycle d’Idris pour reprendre le chemin de l’indépendance. La lutte continue.


« Il n’y a aucune alternative pour moi, je dois rester ferme, et si dieu le veut, je mourrais suivant ce chemin, ce chemin qui a fait de notre pays, un pays riche en ressources agricoles, avec une nourriture abondante et une bonne santé pour tous et nous a même permis d’aider nos frères et sœurs africains et arabes à travailler ici avec nous, dans la Jammohouriyah libyenne » (Testament de Kadhafi, le 27 mai 2011).
  
Honneur et gloire à Mouammar Kadhafi, Père fondateur de la Libye, Promoteur de l’unité africaine, Martyr de la Révolution des Peuples.


Caracas, le 24 octobre 2011

lunes, 24 de octubre de 2011

La Verdad sobre la muerte de Gaddafi y la Gran Jamahiriya Libia

El jueves 20 de 0ctubre, con el patrocinio de EEUU, la OTAN y la Liga de Estados Árabes azuzada por el Foro de Cooperación del Golfo Árabe, un grupo apátridas cazó y asesinó cruelmente al Mayor Líder Espiritual que haya tenido esa nación árabe – africana.
En la actualidad los analistas delimitan, de allí sus errores, sus consideraciones a la historia Libia desde 2003, cuando el Gobierno de Gadafi se vio obligado para garantizar la supervivencia de la nación a realizar acuerdos de cooperación económica en el marco del derecho internacional para superar el férreo bloqueo que desde los años 80 del siglo XX mantuvo occidente. No se trataba de una entrega ni de un cambio en la orientación ideológica, se trató de una estrategia que hasta han usado países amigos. Claro está hubo extra limitaciones o ingenuidades como el haber aceptado entregar las armas de alto poder defensivo, en especial los misiles tierra aire. Lo mismo que hizo el gobierno de Hussein. Quedar a merced de la misericordia de sus captores. O consejos mal intencionados de su entorno ya comprado, para enemistarlo con corrientes progresistas africanas, las cuales están muy adormecidas en la actualidad.
 Gobiernos conscientes de las amenazas como Irán, Corea del Norte y Siria no han caído en esta trampa del “arriba las manos y entrega las armas”, fraguada en el seno del Consejo de Seguridad. La Gran Jamahiriya Libia Árabe Popular Socialista, sí cayó. Tal vez pensando que al convertirse en un suplidor seguro de combustible, en un gran inversionista en occidente y en un seguro comprador de la producción manufacturada occidental era suficiente para contener la sed de venganza imperial. Todo indica que los intelectuales libios, leales a la Revolución Verde, no confrontaron la historia de países del Sur que tras derrotar a los ocupantes fueron condenados al contraataque imperial. No estudiaron a Haití, a Yugoslavia, y dudo si se asomaron al modo como Europa Occidental y EEUU acabaron con el socialismo africano asesinando a los cabezas de los movimientos. Si lo hicieron no fueron escuchados y se impusieron las voces de la quinta columna en el gobierno, que hoy comprobamos, era más fuerte que los hijos de Gaddafi, en cuya vida centraba la atención los críticos de la izquierda glamorosa del mundo, descuidando el verdadero peligro: el entorno burócrata que controlaba la variable de la formación ideológica y las relaciones internacionales.
 ¿Acaso por qué mataron a Lumumba, Cabral, Sankara, Machel, Modlane? La historia de que tenían muchos años en el poder no les cuadra a ellos, ni la invasión por petróleo, ni la patraña de que eran dictadores. Eran nacionalistas, socialistas, se oponían a la colonización, a los multilaterales neoliberales y luchaban por un África Unida y en coordinación con América y Asia.
 El más reciente de estos mártires fue John Garang, Vicepresidente en Sudán del Sur en 2005, que predicaba la integridad de país de mayor tamaño territorial en el continente. “Misteriosamente” el helicóptero que los trasladaba se estrelló, algo similar a lo que pasó con Samora Machell en Mozambique. Para los que no les conviene la predica de la integración y la unidad del Sur,  no hay otra salida que matar a los predicadores. Más aún si están ejerciendo el poder. ¿No siguió Usted el acoso contra el Presidente de Laurent Gbabo de Costa de Marfil a quien ahora pretenden juzgar en la ignominiosa Corte Penal Internacional? ¿No recuerda los bombardeos que hacían contra la casa de Yaser Arafaf en Palestina? El magnicidio es una política de estado (de EEUU, Europa Occidental, Israel, entre otros) para aniquilar las ideas. Primero declara al objetivo como “Dictador”, le abren un expediente en la arrodillada Corte Penal Internacional y luego lo ajustician. Caso contrario lo encarcelan a perpetuidad.

LA HISTORIA DE LIBIA

En las páginas web tipo Wikipedia, a la que inexplicablemente citan investigadores muy serios y le hacen copia y pega cientos y cientos, aparece el rey Idris como el fundador de Libia. Y como a veces se lee por leer se repite la mentira. Es importante comprender quien fue el señor Idris para la hoy malograda Libia.
Su nombre completo Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanusi, y nació en Benghazi, Cirenaica, en 1890. Ya en 1911, Idris era Rey de Cirenaica, y como tal firmó un tratado de paz y cooperación con Italia, la potencia invasora. Con tal acuerdo el rey Idris recibe dinero de los italianos quienes de esa forma aseguraban la paz de los territorios conquistados.
Pero los italianos no querían ser menos que Francia y Reino Unido, y rememorando su pasado imperial deciden invadir a toda Libia. Usurpan Tripolitania en 1922. Viendo Idris el peligro de que los italianos tomaran sus feudos y se olvidaran de su pacto de cooperación, valientemente huye del país y se exilia en Egipto, bajo el amparo de sus nuevos amigos, los británicos. El joven rey no tenía problema alguno en negociar con los imperios de Europa siempre que se le garantizara su vida feliz.

El valiente reyezuelo pasa 25 años viviendo cual emir en El Cairo. Desde allí controlaba a Cirenaica a través de sus hombres de confianza, radicados en Benghazi. Esperaba pacientemente su momento.
 Cuando los aliados ganan a la Alemania Nazi y al eje la guerra, Idris se alegra de ver derrotados a los italianos. Sin perder tiempo se pone a la orden de Gran Bretaña y como viejo rey de papel les recuerda que el trono le pertenece, y no importa que ellos se queden con el país. El hombrecito es regresado a Libia en 1947. Inglaterra se lo echa al hombro y le da precisas instrucciones. Atención lector, aunque la historia de hoy es similar a la 1949, no estoy hablando todavía del CNT, fieles herederos de aquel lacayo.
El disfraz de rey, siguiendo el libreto británico, da el primer paso y proclama la Independencia de Cirenaica, mientras los británicos cocinan ante la recién nacida ONU la unificación libia sin oír los pareceres de las tribus de Tripolitania y Fezzan que preferían una confederación y no una unión.
En 1949 la ONU resuelve la creación del nuevo estado libio. Idris es nombrado rey del esperpento de Monarquía Federal Independiente de Libia y recibe el total beneplácito de la ONU, tal como en agosto de este año se lo dio al proclamado por la OTAN como “CNT”. Cuantas coincidencias en tan sólo 61 años. De plano Idris se aparta de la tradición árabe al asumir como rey y abandonar su estatus de emir. Prefiere ser rey como gusta en Reino Unido.
Obsérvese que el señor Sidi Idris no movió un dedo para independizar a Libia, ni siquiera a Cirenaica. Libia no fue independiente en 1949, ni en 1951, fue meramente un protectorado británico avalado por la ONU. Pasarían 20 años para que la anhelada independencia se produjera y la disfrutaran por 42 años cuando de nuevo el tramado de imperial volviera sobre su paso para restituir a los herederos del lacayo Idris en el poder.
Del 47 al 60, Idris revivió su reinado al servicio de Gran Bretaña y de un hermano de ésta, EEUU. Desde el territorio beduino era fácil controlar el Mediterráneo y la entrada a África. Los aliados ingleses establecen allí bien equipadas bases militares. Esas bases desaparecieron con Gaddafi que desde 2004 construía en su lugar un puerto de aguas profundas para servir a África, así como iniciaba una súper carretera que aspiraba surcara todo el continente de Norte a Sur, es decir de Libia a Sudáfrica, y avizoraba además un ferrocarril de esas dimensiones. Locuras de un árabe africanista que había abrazado desde 2001 la idea de una Federación de Estados de África.

Idris estaba tranquilo con el control autoritario sobre las tribus, ayudado por el poder de fuego de Occidente. Pero en 1960 del territorio desértico emana a borbotones petróleo. Las tribus reclaman que la nueva riqueza debe distribuirse en las provincias que constituyen la Monarquía Federal. Idris recibe nuevas órdenes: apagar las justas aspiraciones de las provincias. Así que sin perdida de tiempo hace aparecer una nueva constitución que crea la Monarquía Unificada, vale decir bajo su único mando (que es otro decir, pues no mandaba sino que ejecutaba).
Las trasnacionales petrolera no tardan en instalarse. La ganancia irá directamente a ellas, y a cambio mantienen los caprichos del rey y una guardia represiva que se encarga de callar por las balas cualquier protesta tribal. Idris desata, junto a la mayor corrupción de la que es capaz, la más cruel represión contra el pueblo.

De costumbres europeas, el cruel rey generó un verdadero racismo contra los subsaharianos o la gente negra como ironizaba. Esa gente estaba prohibida en su reino y pagaba con la muerte cruzar las fronteras de la Monarquía Unificada de Libia. Una limpieza étnica sin precedentes en el Norte de África se efectuó en su tiranía tutelada. Las matanzas que hoy realizan los del CNT y la OTAN contra los emigrantes de Níger, Mali, Chad, Mauritania y Sudán que viven en Libia desde la Revolución Verde son también legado de aquel tristemente celebre rey. Para Idris, Libia no era un país árabe ni africano, era del Mediterráneo europeo por tanto no podía convertirse en un refugio de emigrantes de color.
La violación a los derechos humanos por la monarquía de Idris, era pública y notaria. Era el títere fuerte desde 1911, ósea gobernò 58 años, primero al servicio de Italia y luego a las órdenes de Gran Bretaña. La bandera que adopta en 1949, que hoy vemos repetidamente, era su símbolo, que evocaba al imperio Británico y con nada que ver con el mundo Árabe. Idris odiaba el panarabismo, detectaba a Nasser y al socialismo. Solo va a tener relaciones de cooperación con los países árabes al fundarse la OPEP.

LOS OFICIALES JÓVENES Y GADDAFI

El descontento era general. El petróleo no había traído ningún progreso a Libia. Ninguna infraestructura física, ni carreteras. Menos escuelas y universidades. Para 1968 un 80 % de la población sabía leer y escribir, y eso gracias a las escuelas islamitas. Apenas una centena había logrado ingresar a alguna universidad europea, puesto que en Libia no había estas instituciones. Entre los privilegiados estuvo el joven beduino militar Gaddafi, quien estudio la secundaria en Benghazi, cuna del tirano y parte de la universidad en Londres, capital del imperio opresor. La mortalidad infantil rondaba las 100 muertes por 1000 nacidos. Imposible para la población ver un medico y el agua potable sólo era posible en los oasis. Solo Idris y su entorno vivían bien, muy bien.
En 1969, un grupo de jóvenes oficiales encabezados por el Coronel Muammar Gaddafi, derrocaron al gobierno de Idris mediante un golpe de estado incruento en septiembre de 1969. El viejo rey se encontraba en Turquía recibiendo tratamiento médico, no regresó al país. Fijó, primero, su residencia en Grecia para luego solicitar asilo político en Egipto, país del que obtuvo la nacionalidad en 1972.

Ninguno, léase bien, ninguno de los fieles a Idris fue perseguido, torturado y menos aún muerto. El gobierno revolucionario no dio al mundo y menos a la ONU motivo alguno para acusarlo de violento: Que diferencia a la mortandad, al holocausto de la OTAN y los idrisitas contra los libios en el reciente golpe de estado dado desde el 19 de marzo de 2011 que incluyo el magnicidio y el asesinato consecutivo de la familia Gaddafi. Toda una venganza preparada en Benghazi al mejor estilo del rey lacayo y con el poder de fuego de la OTAN.

El gobierno revolucionario realizó un juicio transparente que duró 5 años contra el rey títere. Muy diferente a los juicios sumarios ha los que han sido sometidos líderes en Irak, Rumania, por ejemplo. La dirigencia idrisista fue juzgada con el debido proceso, no se cometió un solo asesinato. No se destruyó ninguna propiedad. No se quemo un solo retrato. Toda la familia del monarca tirano fue respetada. Cirenaica no sufrió vejaciones. Ningún pro monarca fue lastimado. No existe ninguna denuncia o testimonio que diga lo contrario. Gaddafi respeto los derechos humanos de quienes habían llevado a su pueblo al borde de la desaparición. En 1974, Idris fue condenado cargos de corrupción y apropiación indebida.  Moriría, tranquilamente en su segundo hogar en El Cairo, sin persecuciones políticas el 15 de mayo de 1983, a los 93 años, de muerte natural.
Pero en sus últimos 11 años de exilio dorado, después de la muerte de Gamal Nasser activo una diplomacia personal y su incontable fortuna para torpedear al gobierno de la Revolución Verde. Tal como en 1922, no dejo de influir en su tribu de Cirenaica y desde fuera alentó a Benghazi para mantenerlo como bastión contrarrevolucionario. Con el aval de sus padrinos de Gran Bretaña e Italia logró que occidente bloqueara a la Gran Jamahiriya y declaran a Gaddafi terrorista, comunista, tirano. Idris actúo como lo hicieron hoy los que alzan la bandera monárquica, buscó el apoyo de los países de Europa Occidental.
Fue muy fácil. Gadafi se había aliado a Nasser, su padre político, y cometió el gran pecado de nacionalizar la industria petrolera y minera, expulsando a las trasnacionales. Eso era imperdonable, hiciera lo que hiciera. Tal conducta solo se paga con la muerte, como lo pagaron los mártires africanos citados al principio de este estudio.
Con Gadafi, Libia salió de las páginas de los buenos muchachos pro imperialista. Los que conocen del Bloqueo a Cuba, pueden imaginarse lo que le ocurría a la Libia Revolucionaria. Un bloqueo trae muertes. La lucha contra un bloqueo requiere estrategias que a veces rayan en la sobre vivencia del pueblo. Quien no lo comprenda así, se equivocará de plano al intentar juzgar al Gaddafi pos desbloqueo y si vamos más cerca se equivocara al analizar los cambios que en la actualidad realiza la revolucionaria Cuba. Y se equivocaran radicalmente al punto de justificar la tragedia que hoy vive la Gran Jamahiriya Libia. Cuidado con eso, no se dejen llevar por la inmediatez y el querer ser el primero en decir algo diferente. El escenario internacional actual es escabroso como para estudiarlo con oxidadas o novedosas premisas comunicacionales.

REVOLUCIÓN VERDE

Como varios africanos que luchaban por la independencia, Gaddafi se preparó hasta los niveles universitarios, aún recurriendo a hacerlo en Europa, pero con la convicción de liberar de verdad a su país. Porque Libia no se independizo en 1949 cuando la ONU la convirtió en un protectorado de Gran Bretaña, tal como lo ha hecho en 2011, esta vez aumentando los amos a más países de Europa. Libia fue realmente independiente a partir del 2 de septiembre de 1969. Así lo celebraron los libios en 2009, con actos llenos de alegría, de verde esperanza, de verde islamita, de verde agrario. Con desfiles espectaculares donde participaron todo el pueblo y representaciones de todos los países de África e invitados de Europa, América y Asia. En ese entonces Hugo Chávez se presentó en la Cumbre Extraordinaria de la Unión Africana realizada en Trípoli y en la sede del Libro Verde, de la que hoy sólo quedan fotos pues fue desaparecida por completo por las bombas asesinas de la OTAN.

Gadafi miró hacia el mundo árabe y al Sur. De hecho la revolución adopta primero la bandera árabe y al morir Nasser una con variables, sin abandonar el pan arabismo. Será en 1977 cuando se establece la Bandera Verde. Entre motivos por su visión africanista, por la reforma agraria y por alusión directa al Islam, principal religión del país.
Gadafi tiene su legitimidad al haber ganado el liderazgo de su tribu Gadadfa, la mayor del país. A partir de allí el resto de las tribus lo proclama maestro y guía espiritual. Tal proceder cultural es muy difícil de comprender por los occidentales que al hablar de democracia lo hacen a imagen de su realidad y circunstancias, sin detenerse a revisar la cultura de otros pueblos originarios. El modelo multipartidista occidental implementado a sangre y fuego en África por Europa no responde a la concepción espiritual y cultura de aquellos pueblos. Nosotros los occidentales nos negamos a entenderlo. La democracia tiene varias interpretaciones, imponerla desde un solo punto de vista es intervencionismo.
Al consagrarse la Revolución, Gadafi plasma sus ideas fuerzas socialistas en el Libro Verde. El libro de contenido claramente socialista, es uno de los pocos documentos escritos desde una revolución para señalar el camino, en especial, en un pueblo musulmán donde la conducta pasa muchas veces por el discernimiento a discreción que hacen los que detentan el poder del Coran. La Revolución Verde siempre la tuvo muy clara con aquel documento de pocas páginas y fácil lectura.
Pocos en occidente han estudiado el funcionamiento de la democracia libia. El gobierno libio de la revolución superó con creces las monarquías pro occidental del mundo árabe, que de manera insólita apoyaron y financiaron a la OTAN bajo la premisa de darle democracia a Libia. Para los que conocen como operaba el gobierno de la Gran Jamahiriya (gobierno de las masas), podrán dar fe de la proliferación de movimientos sociales de ese país y de los contactos con similares en el mundo. Mucha gente que lee este trabajo de seguro compartió en Libia con personas de avanzada de otros países. El apoyo hasta financiero de la Revolución Verde llegó a numerosas agrupaciones sociales de África, América y Asia. La formas de organización popular están definidas en el Libro Verde y no eran letra muerta.
El Gobierno Verde dio un apoyo incondicional a los países más pobres de África, al menos 20 de ellos recibían cooperación para el desarrollo, mucho más alta que la dada por Europa, Japón y EEUU. Países que inexplicablemente dejaron sólo a la Revolución de Gaddafi, como los de África Occidental, en particular los de gobiernos islámicos, que se beneficiaron de la cooperación solidaria de Libia en diversas áreas.
En lo multilateral correspondió a la visión de Gadafi darle un decisivo impulso a la Organización para la Unidad Africana, que reunida en Sirte en 2001, cambio a Unión Africana, con una energía nueva para la resolución de conflictos y con el apoyo financiero del gobierno libio, que apostaba a un gobierno único africano, que de tan sólo imaginarlo causa pánico a Occidente. En la Cumbre Extraordinaria de la UA en septiembre de 2009, esta organización decidió cambiar su Comisión de la UA, por una Autoridad Única Africana, propuesta impulsada con vigor por Gaddafi. La Unión Europea y EEUU prendieron las alarmas, nunca África había estado tan cerca del sueño de los padres fundadores.

LA NUEVA LIBIA PAZ Y PROGRESO

La ONU siempre estuvo ensañada contra la Libia de Gadafi. Tras las negociaciones de Idris y Gran Bretaña la sometió a terribles bloqueos económicos que sin embargo no detuvieron el progreso del país. Para la monarquía británica, Libia les pertenece desde 1947, Idris se encargó de hacérselo sentir así.
La revolución cambio definitivamente la cara del país. De 80 % en tiempos de los idrisitas el analfabetismo bajo a 5 %, de 100 x 1000 la mortalidad infantil e redujo a 16 X 1000 con la Revolución. El PIB Per Capita se catapultó a 12.000 dólares anuales y para 2010 Libia ocupaba un índice de desarrollo humano (educación, salud y economía) de 54, el más alto de África; más alto que los países del Golfo Árabe. Para que tenga una idea, Venezuela está en el puesto 75. El acceso al agua potable subió casi al 100 % gracias a la construcción de 4500 Kms de tuberías de 7 metros de diámetros que llevan agua del subsuelo a todo el país. Y podrían hacerlo por 4000 millones de años, pero actualmente tan monumental obra, considerada la Octava Maravilla del Mundo, está parcialmente destruida por los bombardeos humanitarios de la OTAN, al punto que Trípoli se encuentra sin suministro constante de agua. La Libia que no tenía universidades en 1969, recibió en la Revolución Verde a miles de estudiantes de todo el continente, de Asia y América totalmente gratis. Hace poco un buen grupo de jóvenes Saharauis que cursaban estudio allí debieron salir apresuradamente del país por riesgo a perder su vida, igual lo hicieron jóvenes de Nicaragua que había llegado con gran entusiasmo en octubre de 2010. Con toda seguridad, entre los subsaharianos que cruzaban la frontera hacia el Sur, huyendo de las bombas estaban los estudiantes que ahora quedan sin esperanza. No eran mercenarios, son jóvenes que aspiran a prepararse para ayudar a África. La OTAN no tuvo remordimiento en dejar caer sus bombas “solo mata gadafistas” sobre las universidades. Total allí con toda seguridad podía haber uno de a tribu de los Gadadfa estudiando. Guerra preventiva.

Y cómo si fuera una pregunta de revista ¿Sabía Usted que hasta febrero 2010 Libia tenía una sobre oferta de viviendas? ¿Qué en el año 2009, por el alza de los precios del petróleo, cada familia del país recibió 15 mil dólares en efectivos para que cubriera cualquier déficit medico u otra necesidad? ¿Qué en caso de que alguna enfermedad no pudiera ser atendida en el país el gobierno se hacía, sin mayor burocracia, cargo de los tratamientos en exterior, incluyendo pasajes y manutención? ¿Qué existía un programa de becas en el exterior para aquellas carreras que no se ofertaban en el país?
Por supuesto ahora las grandes compañías europeas tendrán que construir viviendas, carreteras, hospitales, campos deportivos, edificios educativos destruidos por la OTAN, con la única finalidad de reconstruir y cobrar por ello.
Los libios no tenían razón para acabar con su paraíso. Eran felices. La venganza de los idrisitas vino como anillo al dedo a la OTAN y a la ONU. El aguerrido ejército de la Revolución combatió con el último de sus hombres. Nadie da parte de las decenas de miles de jóvenes soldados y oficiales que cayeron bajo el peso de las modernas bombas. Los propios CNTraidores se les escapó el dato de 50 mil. En la Libia se ha perpetrado un genocidio que aún no termina. En ciudades donde se dormía a puertas abiertas, hoy sus habitantes atemorizados son asaltados constantemente por “rebeldes” que disparan alegres sobre los “gaddafistas” y lo expropian de sus propiedades, violan mujeres y matan a hombres para evitar “insubordinaciones” o cobrar el hecho de seguir a Gaddafi. Son los idrisistas, aquellos a quienes la revolución no tocó ni un cabello en 1969.

PARA SUPERAR EL BLOQUEO

Para  seguir por la senda del progreso y superar el bloqueo, el Gobierno Verde idea una estrategia para eliminarlo y permitir que las importaciones de alimentos, medicamentos, bienes de capital regresaran al país. Gracias a ello pudo construirse el gran río artificial con empresas de Europa Occidental y Corea del Sur. Si no se rompía el bloqueo en 2003 la sed hubiese mermado la población. Sin romper el bloqueo no se hubiesen construido los grandes puertos y aeropuertos, ni hubiese estado Libia armando una de las líneas aéreas más fuertes del Sur, que ya contaba con 40 aviones de última generación que ya volaban a 23 países africanos y estaban próximo a hacer un vuelo semanal a Venezuela, contribuyendo a derribar el peaje de tener que triangular por Europa para ir a la Madre África.
Las inversiones libias llegaron a Italia cuyo Primer Ministro de manera hipócrita ofreció pagar los daños por la cruel ocupación italiana de 1911 a 1947. Son 25 mil millones de dólares que debe Italia a Libia, que pueden dar por sentado que no pagará, como si se los debiera a Gaddafi y no al pueblo libio.
Gadafi logró romper el bloqueo. Libia se catapultó por las vías del desarrollo. La industria turística nació con fuerza. De los países vecinos vinieron los subsaharianos y egipcios a buscar empleo, no de mercenarios sino a trabajar. Más de 3 millones desde Egipto y un número similar de los países del Sur. Todas las embajadas africanas representadas en Trípoli. Si algún país hermano no podía cubrir los gastos, el gobierno libio, comprendiendo la importancia de las relaciones regionales estaba presto a auxiliarle. La Libia Socialista, de un país paupérrimo pasó a ser una potencia media, la quinta economía africana en ascenso.

Por el lado internacional el gobierno hizo una gran avanzada diplomática. En Sirte se construyó la mejor ciudad de conversiones de África, y de las mejores del mundo. Gadafi en persona salió a predicar al mundo la necesidad de un nuevo orden mundial. De una transformación radical de la ONU y de una defensa del Sur contra el norte, seguramente al tanto de error militar que había cometido al desarmarse.

En 2009 estuvo en la ONU para gritarles que era hora de reformarla, de quitarle el poder al Consejo de Seguridad y dárselo todo a la Asamblea General. Ante los gobernantes del mundo tiró contra el piso la hipócrita carta de la ONU. Se enfrentaba de nuevo a su archi enemiga, la misma que lo había golpeado y que no levantó la voz para condenar el bombardeo de su residencia en la cual murió una de sus hijas. Ignoraba Gaddafi que apenas dos años después de su presencia en la ONU está ordenaría bombardearles a los hijos y amigos y al mismo hasta la muerte. Ya en Julio había estado en uno de las tantas cumbres de los países no alineados para reclamarles tanta pasividad ante las potencias. 
Ese día comenzó a hablar desde el centro del escenario hasta llegar al presidio el cual el canciller egipcio le negaba solicitándole “hable desde su puesto Señor Presidente”. Gadafi inmenso, le habló con su voz ronca “Soy el Presidente de la Unión Africana, debo hablar desde el Presidium. Cuando le toque a la Gran Jamahiriya, hablaré desde mi puesto”. Era una forma de plantearle al NOAL que era hora de hablarle de pie a Occidente y sentarse orgulloso cuando se es oído.

El mismo año vino a Venezuela a la II Cumbre América del Sur África. Ejercía la Presidencia Pro Tempore de la Unión Africana, y lo hacía con entereza y fuerza. En Margarita mostró su proyecto de la Organización del Tratado del Atlántico Sur (OTAS), para la defensa militar y tecnológica de las dos regiones. Porque el Sur está vació de transporte, de satélites, de defensas. Mientras el Norte lo tiene todo. Explicaba Gaddafi con su mano sobre un gran mapa que sostenía el Presidente Chávez.
Y en diciembre, de nuevo en Sirte, realiza la Cumbre Unión Europea – Unión Africana, y cierra exigiendo la desaparición de los monstruos del Bretton Wood, el FMI y el Banco Mundial. Definitivamente Gaddafi era peligroso. Allá estuvieron sus verdugos de Gran Bretaña y Francia.
Hacía poco, los había puesto en su lugar cuando obligó a Suiza a disculparse por el trato a uno de sus hijos, o cuando amenazó a la Unión Europea con no venderle más petróleo por el mal trato contra Libia.

Fue en la Cumbre de la Liga Árabe en Sirte en marzo de 2010, ejerciendo Gadafi la Presidencia Pro Tempore de esa organización. Porque es bueno recordar que al momento, marzo de 2011, de la Liga Árabe comportarse como Idris ante la ONU, no invitaron a Libia que este año ejercía la Presidencia. Gaddafi había anunciado que la Liga Árabe debía subir el perfil y ser más combativa en la defensa de sus miembros ante el imperio e Israel. Los árabes del Golfo no soportaban las actitudes antiimperialistas del beduino. Para ellos la unidad es sólo un asunto de declaraciones.
Para entonces Europa había incluido a 188 ciudadanos libios en una lista de terroristas. Gaddafi, que comprende el poder del petróleo y la falta que le hace a Europa les dio un ultimátum:
--“O eliminan esa lista injusta, o no les vendo más petróleo”.
La Presidencia Pro Tempore de la UE, ejercida por España, se disculpó y de inmediato invalidó la lista. Gaddafi los hizo arrodillar. 
No olviden esto los que insisten en decir que este hombre se puso al servicio de Occidente. Dense su tiempo de investigar, Internet no muerde. Gaddafi fue consecuente hasta al final con sus ideales y posiciones. Comprendía a cabalmente  su poder de negociación basado en el petróleo y lo utilizaba. Lo que si es cierto es que Occidente se la juró. Los imperios no perdonan las humillaciones. Allí está Haití
El  gran error de Gadafi en esta negociación para superar el bloqueo fue la de entregar todas las armas disuasivas. De haber conservado un tercio de ella apuntando sobre los ocupantes de antaño y de ahora de Libia, ni un avión hubiese atravesado el cielo beduino. No hubo en su aburguesado entorno quien se lo advirtiera. Gaddafi conservó el poder terrestre. Jamás hubiese perdido una guerra en tierra, y de no haber intervenido la asesina OTAN hubiese recuperado al menor costo todo el país. Lecciones.
Otro error del Líder Libio fue mantener durante mucho tiempo en el gobierno a elementos que se hicieron élites y comieron de las mieles del capitalismo. Muchos de ellos están ahora al frente de alguna fracción del CNT. Pero los mantuvo de consejeros y hasta le hicieron repetir una falsa apreciación sobre la rebelión en la vecina Túnez. Por algo su último canciller saltó la talanquera. Un canciller que colocó a los principales embajadores de la Gran Jamahiriya Libia en misiones tan nodales como la ONU. Unión Africana, las capitales europeas, EEUU y otras. Un servicio diplomático a las órdenes de la traición, con sus banderas monárquicas listas para cuando llegará el momento.

Se le recuerda en Kampala, Uganda, apareciéndose con los presidentes del Caribe y los reyes étnicos de África, para decirle al mundo que la unidad y la integración deben ser más que discurso.
 ¡Y que de sorpresa nos tendría en noviembre con la III Cumbre ASA que tocaba en Libia!. Con él se va un pedazo de los sueños de América del Sur – África.


LA CONSPIRACION

Le armaron la patraña a la Revolución Verde. Si algo le faltó a la Gran Jamahiriya Libia fue conformar un buen equipo publicitario de sus logros. Los medios occidentales posicionaron la imagen de dictador y violador de derechos humanos de este hombre. Pero en los informes de la ONU de los últimos 10 años no aparece una sola denuncia contra aquel gobierno. Libia había suscrito bajo Gadafi todas las convenciones y protocolos internacionales sobre el tema. Estaba al día con los organismos controladores de los derechos humanos, Y cumplía con las metas del milenio. Se ha demostrado que Gaddafi no mandó a bombardear la Plaza Verde, que no hay fosas comunes en Libia, que hay participación de la mujer, que los derechos fundamentales estaban garantizados. Gadafi ni siquiera persiguió al canalla de Idris y sus secuaces, Y en la ciudad de Benghazi la oposición actuó a sus anchas, armada hasta los dientes. A esa ciudad también llegó el progreso de la mano de la Revolución Verde. En Libia, Occidente ha ensayado todas sus tácticas modernas de guerra, que incluyen escenografías gigantes para simular la toma de Trípoli y así desmoralizar al enemigo.

La conspiración llevaba años fraguándose. El Gobierno fue minado. Los principales cargos fueron tomados como el de Primer Ministro, Canciller, Interior y Justicia, Inteligencia, Petróleo y Minería. Hilari Clinton, conocedora de esto, dio la partida en aquel discurso de abril cuando “ordeno” disimuladamente a las personas que acompañaban al Líder a dejarlo. Y allí vino el goteo.
Los que se mantuvieron firmes fueron los hijos Esos de los que varios analistas que caen en  la farándula y dicen “los hijos de Gadafi se desviaron” y toda esa cantaleta que los aleja de la profundidad del caso, cayendo en lo que los medios quieren que se caiga.
La conspiración buscó apoyo en la realeza árabe y la encontró rápidamente. Les convenía pues gran parte de las reservas internacionales de Libia se encuentra en el Golfo, muchísimo más que la que estaba en Europa. Los países árabes patrocinaron la invasión con el propio dinero ahorrado para su país por la administración Gaddafi. Eso en su momento debe salir a la luz pública. Ahora bien, asesinaron al hombre que tal vez  administró mejor a país alguno en la tierra. Porque lo doto de infraestructura y de un IDH Alto, lo formó y es capaz de tener en reserva 200 mil millones de dólares, suficiente para que su pueblo pudiera cumplir pagos internacionales por unos 50 años.

LA DOCTRINA CONTRA EL TERRORISMO A LA DOCTRINA ANTI DICTADURA

El terrorismo ha muerto. Ya no hace falta que pongamos el repetitivo párrafo de “condenamos el terrorismo en cualquiera de su forma y venga de donde venga”.
Ya EEUU dice que mató al fantasma de Bin Laden. Lo que llaman Al Qaeda se unió a EEUU y tiene su pedazo de poder en Trípoli. ETA tiró la toalla. Ahora hay que seguir luchando contra algo. Que mejor que los dictadores. EEUU creó muchos con su Doctrina de la Seguridad Nacional en América. Europa los tuvo bien poderosos como Franco, Hitler y Mussolini.
El inefable Sarkozi lo ha dicho “Buscaremos a los dictadores estén donde estén”. Y para que no haya lugar a dudas, en Internet ya aparecen mapas guías que señalan quien es dictador y quien es gobernante. Si alguien incomoda los objetivos imperiales, no importa que haya ganado elecciones limpias y observadas, será dictador. Y esos emires y reyes que gobiernan desde que nacieron son gobernantes. Van viendo.
        
La calificación es de los mismos que entronaron a Idris y asesinaron a Gaddafi. Aunque, cuidado, porque hay  izquierdas exquisitas como la francesa que es capaz de criticar a Gaddafi y hasta de reprochar porque los demócratas no salieron corriendo a apoyar al CNT. O algunos altos políticos no cuidan sus palabras y dicen “a pesar de las criticas a Gadafi...bla, bla”. ¿Cuáles críticas? ¿Haber hecho una estrategia para superar el bloqueo? ¿Haber firmado acuerdos con Occidente? Si eso lo han hecho muchos de nuestros países para diversificarse, para superar le dependencia. La alerta está en que occidente es vengativo y avaro. Gadafi siempre mantuvo sus ideales humanitarios y su posición antiimperialista. Cayó en su tierra, tal como lo dijo uno y otra vez. Vio morir por goteo a sus hijos. Cuánto dolor de padre en el pecho del aquel valiente hombre de 69 años. Suplicó una y otra vez a las potencias como Rusia, China que hicieran detener los bombardeos, no para salvarse él sino para evitar que siguieran matando a su gente, como la mataba en el bloqueo. Sería cobardía diplomática no preguntar en este momento ¿Por qué China y Rusia no vetaron la resolución 1973? Tenían que hacerlo. Y con dolor preguntamos ¿Por qué Sudáfrica, Nigeria y Gabón no votaron en contra de aquella aberración intervencionista? Le deben esta explicación al pueblo malogrado de Libia, a los pueblos del mundo. Los africanos deben volver al camino de la unidad que transitaban con Gadafi.

Gadafi, en su estrategia para darle vida a su pueblo aceptó negociar con los traidores del CNT, hacer el juego occidental de las elecciones, distribuir el poder.  Porque ni siquiera poder necesitaban los traidores que ya eran sus ministros y ocupantes de altos cargo en el sistema. Pero el CNT y la OTAN no lo querían a él, querían a toda Libia, como la tuvieron hace 42 años.

“En el mundo actual, la totalidad de los regímenes políticos son el resultado de la lucha que libran los distintos sistemas de Gobierno para alcanzar el poder, ya sea esta lucha pacífica o armada, como la lucha de clases, de sectas, de tribus, de partidos o de individuos se liquida siempre por éxito de uno de esos sistemas, individuos, grupo, partido o clase y por la derrota del pueblo, en consecuencia, la derrota de la verdadera democracia” (Mohammad Gaddafi, en el Libro Verde).

“Hice todo lo que pude para ayudar a la gente a entender el concepto de democracia real, donde comités populares dirigen nuestro país. Pero eso no alcanzó, como algunos, incluso las personas que tenían casas de 10 habitaciones, nuevos trajes y muebles me dijeron, nunca estuvieron satisfechos y tan egoístas eran que aun querían más. Fueron ellos quienes dijeron a los estadounidenses y otros extranjeros, que necesitaban "democracia" y "libertad" sin reconocer que es un sistema salvaje, donde el pez grande se come al chico, pero estaban encantados con esas palabras, sin tener en cuenta que en EEUU, no hay medicina gratis, no hay hospitales gratis, no tienen viviendas gratis, no hay educación gratis y no tienen comida gratis, excepto cuando la gente tiene que mendigar o ir a largas colas para obtener un plato de sopa”. Testamento de Gaddafi, 27 de mayo de 2011.

Queda Gadafi como maestro eterno de los libios, verdadero Padre Fundador de la Nación. El imperio y la monarquía han hecho retroceder a la Gran Jamahiriya Libia 42 años, que es como decir diez siglos. Los lacayos hasta le han cambiado arbitrariamente el nombre al país (obran igual en todas partes).

Necesario es estudiar la vida y obra de este gigante africano de trascendencia mundial. Que la Gran Jamahiriya Libia Árabe Popular no espere un ciclo de Idris para retomar la senda de la Independencia. La lucha continúa.

“No hay alternativa para mí, tengo que sostener mi posición y si Dios quiere moriré siguiendo Su camino, el camino que ha hecho a nuestro país rico, con tierras de cultivo, con alimentos y salud y que ha permitido incluso ayudar a nuestros hermanos y hermanas africanos y árabes a trabajar aquí con nosotros, en la Jamahiriya Libia.”.  Testamento de Gaddafi, el 27 de mayo de 2011.

Honor y gloria a Mohammad Gaddafi, Padre Fundador de Libia, impulsor de la Unión Africana. Mártir por la Revolución de los Pueblos.

domingo, 23 de octubre de 2011

Carta confesional a Benedicto XVI

Excelencia Joseph Ratzinger (a: Benedicto XVI), Presidente del Vaticano.
El jueves 20 de octubre, Usted habló de Libia. No como siempre hace en conflictos armados para preocuparse y decir que “ora por la paz”. Costumbre adquirida después que los reyes católicos los arrinconaron en Italia, llenos de tesoros, negocios y de una industria del turismo de santos, suerte de premios nobeles por lo que los católicos se desviven.
“Su Santidad” habló, cual jubileo, para felicitar a los libios (a los 15 que jubilaban en euronews) por el asesinato de Mohammad Gaddafi. Usted, como buen teólogo, no mencionó la palabra muerte. Siguiendo orientaciones mediáticas celebro “el fin de la era Gaddafi”, y deseo a los libios (del CNT-OTAN) paz y democracia (¿Cómo la del vaticano y su iglesia vertical).
Usted dice que “La misericordia de Dios es eterna”. Pensando en Gaddafi como hombre, como padre, abuelo, tío ¿Usted reflexionó que cada semana la OTAN y sus mercenarios mataban a un familiar cercano de aquel hombre? ¿Se compadece Usted del dolor de un padre y de una madre que sabe que sus hijos serán cruelmente matados en cualquier momento? Por sus palabras de felicitación, se que no. Usted, por su profesión, no tiene hijos.
Presidente Ratzinger, Usted conoce lo que fue Libia, saqueada por Italia y Gran Bretaña antes de Gaddafi, y como progreso integralmente con éste.
Como sacerdote, le confieso, que tengo una profunda vergüenza de haber sido bautizado católico. Espero que el Sermón de la Montaña de Jesucristo resucite algún día en el Vaticano.
@bolivarreinaldo

Reflexiones sobre el devenir del Panafricanismo

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